Doit-on reporter d’un an les législatives au Burkina Faso ? La question divise.
Burkina Faso : l'insécurité menace les législatives
Alors que le Parlement s’est dit favorable à une telle éventualité, mettant en avant les exactions des groupes terroristes dans le pays, la majorité présidentielle et l’opposition, fait inédit, chantent ensemble un même refrain. Pas de report.
Les deux blocs politiques militent pour le maintien à une date unique, donc le couplage, des élections législatives et présidentielle et qu’elles se déroulent comme c’est prévu le 22 novembre 2020, selon Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition.
Simon Compaoré du pouvoir abonde dans le même sens : “il est bon qu’on s’en tienne au timing qui a été adopté, qui est connu et sur la base duquel le corps électoral a été convoqué”.
Seule certitude pour l’heure, le maintien de la date de la présidentielle, le 22 novembre prochain.