Les familles des passagers et de l‘équipage à bord du vol 302 d’Ethiopian Airlines célèbrent mardi le premier anniversaire du crash au lendemain d’un rapport intermédiaire portant sur les logiciels installés sur le Boeing 737 MAX.
Célèbration du premier anniversaire du crash du 737 MAX d'Ethiopian Airlines
L’accident a tué les 157 personnes à bord. C’est le deuxième accident impliquant le nouvel avion 737 MAX en seulement cinq mois entraînant son immobilisation au sol dans le monde entier.
À bord de l’avion se trouvaient des personnes de 33 nationalités. Des centaines de parents et d’amis du monde entier se sont rendus en Éthiopie pour assister à la cérémonie commémoration à environ trois heures de route de la capitale, Addis-Abeba .
Selon les organisateurs, le programme comprendra la plantation d’un arbre et la lecture des noms des victimes.
Le 737 MAX, l’avion le plus vendu de Boeing, reste jusqu‘à présent au sol. Le constructeur a perdu des milliards de dollars à la suite du crash éthiopien et de l’accident du Lion Air en octobre 2018 qui a tué les 189 personnes à bord.
Le PDG de Boeing a été contraint de démissionner et la compagnie fait face à des centaines de poursuites judiciaires de la part de familles endeuillées.
Le rapport intérimaire de lundi du Bureau d’enquête sur les accidents d’avion en Éthiopie a renforcé les conclusions de l‘évaluation initiale de l‘Éthiopie, qui a établi un lien entre le crash et le logiciel MCAS anti-démarrage de l’avion.
Elle n’a pas identifié de problème avec la compagnie aérienne ou avec la manière dont les pilotes ont géré l’avion, qui s’est écrasé peu après le décollage.
Des lectures de capteurs inexactes ont activé le système MCAS anti-décrochage de l’avion, poussant le nez de l’avion plus bas alors que les pilotes luttaient pour le contrôler, selon le rapport.
REUTERS