La main levée des députés éthiopiens pour valider le projet du gouvernement de renforcer la législation sur le contrôle des armes dans le pays. Le Parlement a décidé de restreindre le droit de port d’armes en Éthiopie alors que les violences inter-ethniques ont pris une tournure dramatique ces derniers mois.
L'Éthiopie durcit la loi sur le port d'armes
L’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed a permis une plus grande ouverture politique et libérer la parole parfois extrémiste des activistes. Une politique qui a ravivé les tensions.
En avril dernier, le Premier ministre indiquait que l‘État éthiopien avait saisi 21 mitraillettes, 33 000 armes de poing et quelque 300 000 balles entre les mains des civils.
La nouvelle loi limite à une, le nombre d’armes à feu qu’une personne adulte peut posséder. Et seules les agences étatiques sont désormais autorisées à en faire la commercialisation.
Selon qu’on est en possession d’armes de contrebande ou qu’on se livre illégalement à la vente de fusils, les peines encourues varient entre trois et vingt ans de prison.