Samedi, des heurts ont eu lieu entre la police et les manifestants qui réclament un report de l‘élection.
Affrontements entre policiers et activistes lors du rassemblement en Guinée Bissau
Au moins une personne (sources hospitalières et la famille de la victime) a été tuée au cours de cette manifestation interdite et violemment réprimée par les forces de l’ordre.
Demba Balde, 48 ans, était dans les locaux du Parti de la rénovation sociale (PRS) de l’opposition, lorsqu’un “cordon de police armé de gourdins et de lance-grenades nous a empêchés de sortir rejoindre nos amis dans la rue”, Alimo, frère de la victime. Balde a déclaré à l’AFP.
Les milliers de protestataires répondaient à l’appel des principaux partis d’opposition et des candidats se présentant comme indépendants qui ont appelé à manifester pour exiger une révision complète du fichier électoral, afin d‘éviter les fraudes lors de ce scrutin.
Une demande refusée par le gouvernement que dirige le parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) pour qui, cela entraînerait un report de l‘élection, alors que la communauté internationale insiste sur un respect du calendrier électoral.
La Cour suprême à déclaré avoir validé 12 candidatures pour ce scrutin, dont celle du président sortant José Mario Vaz, qui compte se représenter à nouveau en tant que candidat indépendant.
Vaz, 62 ans, est devenu président en 2014 après les élections annoncées comme un nouveau départ pour un pays qui n’avait connu que des coups d‘État et des troubles depuis la fin de la domination portugaise en 1974.
AFP