Tanzanie : production de miel pour protéger l'environnement

En Tanzanie, une initiative apicole transforme la vie des femmes Massaï en leur donnant une indépendance financière tout en les transformant en défenseurs de la nature des terres sur lesquelles elles vivent.

L’objectif de ce projet qui est concentré dans la zone située à l’extérieur du parc national de Tarangire du pays de l’Afrique de l’Est, est de produire des milliers de ruches qui hébergeront des pollinisateurs naturels dans des paysages protégés.

“L’apiculture est importante pour cette communauté masaï, car elle a fait preuve d’un travail acharné et d’une longue tradition de protection de l’environnement. Par conséquent, le projet apicole est une entreprise qui protège leur environnement tout en leur assurant un revenu, en vendant du miel et autres produits apicoles. “, explique Samson John Beah, responsable du programme apiculture, peuple africain et faune.

La nuit, les femmes de la steppe masaï sont occupées par leurs récoltes. Les ruches une à une stockées dans les branches des arbres sont abaissées au sol et le nid d’abeilles soigneusement enlevé. Les ruches sont ensuite à nouveau restaurées très haut dans la canopée.

“Nous formons et nous avons appris comment récolter le miel et comment porter ces vêtements, comme vous pouvez le constater. “, lance Endesh Melau, apiculteur maasaï.

D’autres programmes visent à réduire le conflit entre les humains et les animaux sauvages afin qu’ils ne soient pas chassés. L’un d’eux consiste à planter des arbres pour créer une clôture naturelle autour des villages.

“Vous ne pouvez pas couper l’arbre et vous ne pouvez pas cultiver à proximité de la ruche. Car l’objectif est la pollinisation sauvage et le maintien d’espaces pour les abeilles sauvages, et les fleurs sauvages à travers ces écosystèmes magnifiques.”, explique Laly Lichtenfeld, biologiste et cofondatrice de African People and Wildlife.

Selon l’ONG African Wildlife and People (AWP), près de 1200 femmes sont impliquées dans les projets et il y a maintenant plus de 1300 ruches plantées dans des paysages protégés pour la récolte.

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