L’attaque lundi contre deux villages dogons du centre du Mali a été commise “par des éléments peuls” et a fait 41 morts, selon un bilan communiqué mercredi par l’ONU.
Attaque au Mali : 41 morts selon l'ONU, renforts de l'armée
Des attaques qui ont également entraîné “le déplacement de 750 personnes” vers la localité voisine de Dinagourou, et en direction du Burkina Faso, toujours selon l’ONU.
Des attaques survenues alors que l’armée malienne renforçait sa présence dans les environs. Le gouvernement qui a fait état de 38 morts et de nombreux blessés à dépêché un contingent des forces de défense et de sécurité pour sécuriser les lieux, et traquer les auteurs de ces attaques”.
Ces derniers mois ont particulièrement été meurtriers dans le pays avec le massacre le 23 mars, de quelque 160 Peuls dans le village d’Ogossagou, suivie d’une attaque le 9 juin avait fait 35 morts dont 24 enfants. Ce qui a poussé le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé l’interdiction de la circulation des motos dans plusieurs localités de la zone.
Autre attaque, les villages de Gangafani et de Yoro, près de la frontière burkinabè, frappés lundi soir par des assaillants non identifiés.
Dans la région de Tombouctou (nord), une patrouille est tombée mardi dans une embuscade. Cinq soldats maliens ont été tués, selon les informations de l’ONU, alors que les autorités avaient évoqué des “pertes humaines et matérielles”, sans donner de bilan précis.
Le pays connaît une recrudescence de violence depuis l’apparition en 2015 dans le centre du Mali du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, qui recrute prioritairement parmi les Peuls. D’autodéfense”.
Malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes dans le nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques.
AFP