La garde à vue d'Ahmad Ahmad en France levée sans poursuite (procureur)

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), interpellé jeudi en France par l’Office anti-corruption de la police judiciaire est ressorti libre de sa garde à vue, sans poursuite à ce stade, a annoncé vendredi le procureur de Marseille à l’AFP.

Ahmad Ahmad avait été interpellé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Marseille le 28 mai notamment pour association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux, a précisé le procureur Xavier Tarabeux.

Dans l’affaire révélée jeudi par le magazine Jeune Afrique, Puma, après rupture présumée du contrat de façon unilatérale, “a demandé une compensation de 100.000 dollars mais la CAF n’a pas payé la somme”, a exposé à l’AFP Amr Fahmy, l’ex-secrétaire général de la CAF.

Selon des documents consultés par l’AFP, la CAF avait dans un premier temps passé contrat en décembre 2017 avec Puma pour la fourniture d‘équipements destinés notamment à habiller les 580 volontaires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, épreuve réservée aux joueurs africains évoluant sur le continent. Peu de temps après, la CAF aurait rompu ce contrat au profit d’une autre société basée en France fournissant elle du matériel Adidas, et ce pour un montant supérieur au contrat initial.

Selon des sources concordantes, M. Ahmad est également l’objet d’une enquête de la commission d‘éthique de la Fifa, ouverte notamment suite à une plainte pour “mauvaise gestion” transmise en mars dernier à la justice interne de la Fifa par Amr Fahmy. Ce dernier avait été licencié en avril par la CAF.

AFP
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