Des sit-in ont été organisés jeudi à Kinshasa et Beni (est) devant des locaux d’opérateurs de téléphonie mobile par le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) qui demande des services moins chers et de meilleure qualité.
RDC : mouvement d'humeur contre les opérateurs téléphoniques
Les militants de Lucha ont visé les locaux de l’opérateur Vodacom à Kinshasa et Airtel à Beni, et cite également les deux autres opérateurs présents en République démocratique du Congo (Orange et Africell).
Ils ont reçu le soutien du député national Claude Lubaya “contre la surfacturation et la mauvaise qualité des prestations dans le secteur de télécom”.
“Il s’agit d’un combat essentiel pour la défense des droits des consommateurs et qui appelle à la solidarité de tous”, a ajouté le parlementaire.
L’essentiel des abonnements en RDC est constitué de crédits pré-payés, et la dépense moyenne mensuelle par utilisateur est de quelques dollars, expliquait récemment un opérateur.
Le prix d’un forfait internet de un gigabit est de 10 dollars pour une validité variant entre 7 et 30 jours. Un opérateur propose cinq gigas à 30 dollars valables 30 jours.
Neuf militants de Lucha avaient été interpellés “lors d’un sit-in pacifique devant la représentation locale” de l’opérateur Airtel à Butembo dans l’est il y a quelques jours, a indiqué le mouvement citoyen. Ils ont été relâchés.
La RDC est le plus vaste pays d’Afrique sub-saharienne avec 2,3 millions de km2.
Les écarts de revenus sont énormes, entre une infime minorité largement connectée avec des smartphones modernes, et des millions de Congolais qui ne gagnent que quelques dollars par jour.
Crédit Photo : compte Twitter Lucha