Burkina faso - putsch : le rôle de "l'étranger"

Au Burkina Faso, l’audition des enregistrements des conversations téléphoniques impliquant les principaux accusés et d’autres personnalités du procès du coup d‘État manqué du 25 septembre 2015, ne cesse de révéler ses secrets, rapporte la presse burkinabé et ivoirienne.

Il ressort que durant la période du putsch, le général Gilbert Diendéré a reçu des appels de soutien venant notamment, de la Côte d’Ivoire, du Mali, et du Burkina.

Parmi les interlocuteurs de la voix attribuée au général Diendéré, figurent le colonel Zakaria Koné, un officier ivoirien et le Malien Sidi Lamine Oumar.

Ces soldats auraient incité celui que le parquet militaire et la partie civile considèrent comme le général Gilbert Diendéré à « tenir bon » et à ne « jamais rendre les armes », si ses « hommes (lui) sont toujours fidèles ».

Pour le parquet militaire, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les soldats de l’ex-RSP avaient reçu de l’argent venu de la Côte d’Ivoire. C’est la raison pour laquelle le procureur pense « qu’on avait transformé des éléments de l’ex-RSP en mercenaires contre leur propre pays ».

Des arguments rejetés par la défense…
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