Le candidat à la présidentielle du 24 février au Sénégal Ousmane Sonko ne veut pas être sécurisé par des éléments de la Brigade d’intervention de la police (BIP) ni du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), rapportent des médias locaux.
Présidentielle au Sénégal : un candidat refuse la force de sécurité publique
Il y a deux jours, l‘État sénégalais décidait de mettre à la disposition des cinq prétendants à la magistrature suprême, des éléments de la Brigade d’intervention de la police (BIP) et du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).
Une décision consécutive aux violences et accidents mortels enregistrés lors des meetings relatifs à la campagne. Le cas des incidents du 11 février dernier à Tambacounda, à l’est de Dakar. Deux personnes ont trouvé la mort dans des heurts entre des militants du président sortant Macky Sall et ceux d’Idrissa Sall, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR, opposition).
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Si en raison de ces événements malheureux la décision du ministère de l’Intérieur a été favorablement accueillie par d’autres candidats dont Idrissa Seck, Madické Niang et Issa Sall, elle ne semble pas du goût d’Ousmane Sonko.
D’après des médias sénégalais parmi lesquels le site senenews.com, le porte-étendard du parti Pastef n’entend pas être sécurisé par ces deux entités de la force publique régulière au Sénégal.
Âgé de 44 ans et détenteur d’une maîtrise en droit public, Ousmane Sonko est depuis 2017 député pour le compte de Pastef, parti qu’il a créé en 2014. Il rêve aujourd’hui d’emménager au Palais de la République. Question d’exécuter son programme « Jotna » (C’est le moment en wolof).
Ce serait peut-être le moment de faire de l’agriculture, « fer de lance » de l‘économie, de mettre à exécution « le développement durable de la pêche », de faire de « la promotion de la femme » et de « l’égalité des chances par l’éducation » des réalités irréfutables de l’histoire du Sénégal.
#JOTNA
Jotna li ñëpp bokk, ñëpp jot ci.
2⃣0⃣ Mesures phares de notre programme de politique économique et sociale. #SonkoPresident #Presidentielle2019 pic.twitter.com/LAWiAWaQV3— Ousmane Sonko (@SonkoOfficiel) 4 février 2019
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