Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a promis mardi des sanctions en cas de “faute” des forces de l’ordre, après la répression meurtrière des manifestations contre la hausse des prix des carburants la semaine dernière.
Zimbabwe : Mnangawa condamne les violences policières et promet des sanctions
“Les violences ou les mauvais comportements de nos forces de sécurité sont inacceptables (...) le chaos et l’insubordination ne seront pas tolérés. Les fautes feront l’objet d’une enquête, s’il le faut des têtes tomberont”, a assuré M. Mnangagwa sur Twitter.
Likewise, violence or misconduct by our security forces is unacceptable and a betrayal of the new Zimbabwe. Chaos and insubordination will not be tolerated. Misconduct will be investigated. If required, heads will roll 3/4— President of Zimbabwe (@edmnangagwa) 22 janvier 2019
Au moins 12 personnes ont été tuées et 78 blessées par balle la semaine dernière, selon le Forum des ONG des droits de l’homme au Zimbabwe, une coalition d’organisations de la société civile.
Les autorités n’ont jusque-là évoqué officiellement qu’un bilan de 3 morts, dont un policier. Les ONG ont également recensé plus de 240 cas de violences, de tortures, d’arrestations arbitraires visant les adversaires du ou des organisateurs présumés de la grève générale qui a paralysé le pays au début de la semaine dernière.
À l‘étranger, l’Union européenne, les États-Unis ou les Nations unies ont reproché aux forces de sécurité un “recours excessif à la force” en réponse aux manifestations.
Cette fronde a contraint M. Mnangagwa à écourter une tournée à l‘étranger. Le chef de l‘État est rentré tard lundi soir à Harare.
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AFP