La danse comme outil de résilience, un moyen de ne pas sombrer : si Bolewa en est convaincu c’est que dans son parcours assez chaotique, il est toujours revenu à la danse pour chasser ses vieux démons et a été comme il aime le dire, son premier cobaye.
"Re-création" : Aider les femmes victimes de la guerre en RDC par la danse
Quelques mois après sa rencontre avec le Docteur Mukwege, Bolewa et son équipe s’envolent pour la RDC à la rencontre des femmes de la Fondation Panzi.
Âgées entre 16 et 17 ans, elles ont déjà été réparées, physiquement …. reste maintenant à s’occuper du mental.
“Je comprenais le besoin de ces femmes qui ont besoin d‘être entendues mais qui n’ont pas les mots donc il faut passer par un autre chemin qui est le corps. Cela faisait complètement sens avec le corps meurtri de ces femmes, qu’on attaque par leur corps pour atteindre leur cerveau et le cerveau des personnes autour qui vont fuir, puisqu’on les viole devant mari, enfants, etc. afin de créer la terreur… Et la réponse de l’autre côté c’est de créer le bonheur par leur danse et par le corps qui va leur permettre de se reconstruire”.
En discutant avec les psychologues sur place, Bolewa réalise que les sessions organisées après les ateliers de danse sont très différentes, particulièrement efficaces. Il adapte donc ses cours en fonction des besoins des jeunes femmes.
Mais l’association “Loba” veut aller encore plus loin, en exportant le modèle Re-création.
“Si demain, je ne suis plus à la tête du projet, je veux qu’il puisse continuer sans moi.”, affirme Bolewa. Pour ce faire, l’association Loba a besoin de financements.
Le danseur a publié une autobiographie, un récit de vie co-écrit avec le journaliste Balla Fofana.
“La rage de vivre” raconte son parcours, sans filtre : un moyen pour financer, capter l’audience et ouvrir des portes au projet.
Si vous souhaitez contribuer vous pouvez le faire en achetant le livre ou encore par le biais de la campagne de financement sur le site Hello Asso.
@Nigeriasinsight