Journée mondiale de la Bible : au-delà du prosélytisme, l'avenir de l'Afrique

Outre une hypothétique vie éternelle qu’elle promet, la Bible pourrait dans une certaine mesure aider l’Afrique à poser les fondements solides d’une paix durable, gage d’un développement harmonieux et intégral.

Cela se sait. L’humanité célèbre ce 24 novembre, la journée internationale de la Bible initiée par des mouvements chrétiens des États-Unis d’Amérique. « Le but de cette journée est d’encourager à lire et à promouvoir les Écritures bibliques en ligne ou en public à midi. Mais également l’occasion de réunir ceux qui aiment Dieu et qui veulent le remercier », explique le site christianismeaujourd’hui.com.

Promouvoir les Écritures bibliques ou saintes pour propager ce qu’on appelle dans les églises « parole de Dieu » afin de coopter ou enrôler davantage de personnes qui devraient être « incorporées dans la promesse du bon Père », comme on le dit à l‘Église néo-apostolique pendant le baptême.

Mais tout en respectant la laïcité et la liberté de croyance et de culte devenues des principes obligatoires de gouvernance à travers le monde, cette journée, à en croire des religieux, va bien au-delà du simple désir de propagation de l‘évangile du Christ. Notamment pour l’Afrique.

L’amour, facteur de paix durable

Un continent qui, vu les richesses dont il regorge, ressemble en réalité à l’Eden. Une terre où, selon des observateurs, « les poissons meurent de vieillesse, alors que les populations meurent de faim ». Ce qui résume le paradoxe de la richesse tant décrié par des experts et des ONG.

Et pourtant, au commencement, il y avait l’amour du prochain. Et si les Africains s’aimaient, comme cela est recommandé dans la Bible, tel que prêché dans Jean 13:34 ? Inutile de rappeler que si l’on aime son frère, on ne peut pas penser à voler ses biens. On ne peut préconiser de s’approprier le bien public.

Quand on aime son peuple, on ne peut pas faire de la fraude un sésame ouvre-toi pour accéder à la magistrature suprême. Si les Africains s’aimaient, il n’y aurait pas de compromissions avec des puissances étrangères pour nuire aux Africains et partant retarder leur développement.

Et tout le problème de l’Afrique est là. Tout porte à croire que par manque d’amour, l’Afrique reste l’illustration parfaite de ce que disait le général américain Omar Bradley : « La guerre nous est bien plus familière que la paix. On connaît mieux la manière de tuer que l’art de vivre en paix ».

C’est pourtant la paix qui est à la base de tout développement. Donc, un matériau essentiel pour bâtir un avenir radieux.
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