Dix-neuf jihadistes présumés liés à l’attentat anticoptes qui a fait sept morts vendredi à Minya, dans le centre de l’Egypte, ont été tués lors d’un échange de “tirs” avec la police, a annoncé dimanche le ministère de l’Intérieur.
Egypte : 19 djihadistes "liés" au dernier attentat anticoptes tués par la police
Les 19 djihadistes présumés ont été retrouvés “dans le cadre de la poursuite des éléments terroristes impliqués dans la mise en œuvre d’opérations hostiles dans le pays, dont la dernière attaque armée qui visait des citoyens lors de leur retour du monastère de Saint-Samuel”, a précisé le ministère.
Au moins sept personnes ont été tuées et sept blessées vendredi dans un attentat revendiqué par le groupe État islamique (EI) contre un bus transportant des fidèles chrétiens coptes près du monastère de Saint-Samuel en plein désert, dans la province de Minya.
Des raids ont été menés dans les zones montagneuses du désert occidental de la province de Minya pour retrouver ces “éléments terroristes en fuite”, a-t-on ajouté de même source.
“Les éléments terroristes ont ouvert le feu sur les forces (de sécurité), qui ont répliqué”, a expliqué le ministère.
Les djihadistes de l’EI s’en prennent régulièrement aux coptes, qui représentent environ 10 % de la population de près de 100 millions d’habitants. Plus d’une centaine de personnes sont mortes dans une série d’attaques anticoptes depuis fin 2016.
En mai 2017, 28 pèlerins coptes, dont de nombreux enfants, avaient été tués à Minya par des hommes armés, alors qu’ils voyageaient eux aussi à bord d’un bus dans le même secteur que l’attaque de vendredi.
L’Egypte avait alors répondu à cette attaque par des frappes aériennes contre des camps djihadistes en Libye voisine.
AFP