L‘étau se resserre autour de Joseph Kabila. Les États-Unis avertissent le président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila que “le temps de la posture est fini”.
Les États-Unis mettent la pression sur Kabila
L’ambassadeur américain adjoint aux Nations-Unis Jonathan Cohen a déploré le fait que Kabila n’ait pas annoncé publiquement qu’il ne se présenterait pas aux élections prévues en décembre.
Il y a quelques semaines, Kabila a déclaré dans un discours que l‘élection présidentielle aurait bien lieu en décembre. Mais a refusé de dire s’il allait se représenter en dépit du verrou constitutionnel sur le nombre de mandats.
Certains de ses alliés ont avancé un argument juridique qui, selon eux, justifierait sa candidature.
Une prolongation du mandat du président Kabila irait à l’encontre de l’accord signé le 31 décembre dernier entre les représentants de Kabila et les dirigeants de l’opposition. Cet accord prévoyait la tenue du scrutin avant la fin de l’année en cours.
Kabila a annulé plus tôt ce mois-ci une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres qui prévoyait de se rendre à Kinshasa.