Des explosifs ont été retrouvés non loin de la mosquée de Verulam dans la banlieue de la ville de Durban en Afrique du Sud où une attaque au couteau a fait le 12 mai dernier un mort et deux blessés graves.
Attaque au couteau à Durban : explosifs trouvés au lieu du crime
Une alerte qui en valait la peine. À l’appel de la population, la police a découvert hier soir un explosif lors de sa descente à la mosquée de l’Imam Hussein à Verulam, banlieue de Durban, dans la province sud-africaine du KwaZulu Natal.
C’est ici, dans ce lieu de culte qu’un imam a été égorgé la semaine dernière par des assaillants qui ont aussi grièvement blessé deux fidèles qui seraient toujours dans un état critique, d’après des médias.
Un acte qui n’a pas laissé indifférente la présidence sud-africaine. “Les pensées du président Ramaphosa vont particulièrement à la communauté musulmane de Verulam, KwaZulu-Natal, qui a souffert de la violence et de la tragédie dans un lieu de culte il y a quelques jours. Le président s’attend à ce que les auteurs soient traduits en justice et que la communauté de Verulam puisse vivre le Ramadan en paix”, peut-on lire dans une déclaration de la présidence.
Cet engin explosif pourrait peut-être aider la police à mettre la main sur les assaillants qui ne sont pas encore identifiés. Mais, d’après des témoins, c‘étaient des Égyptiens. “Les suspects étaient des hommes égyptiens. La population locale les a identifiés », a indiqué Prem Balram, porte-parole d’une agence de sécurité privée.
Si en sa qualité de l’un des pays les plus industrialisés du continent, elle attire et abrite de nombreux étrangers, l’Afrique du Sud, n’a toutefois jamais été frappée par une attaque terroriste.