La chanteuse burundaise Khadja Nin, un autre porte-flambeau africain à la 71e édition du festival de Cannes, après la réalisatrice kényane Wanuri Kahiu et autres cinéastes sélectionnés.
La chanteuse burundaise Khadja Nin dans le jury du festival de Cannes
Un jury de la diversité. Le comité d’organisation du Festival de Cannes a dévoilé la liste des personnes qui animeront les débats lors de la compétition officielle. Cette prestigieuse liste comprend “5 femmes, 4 hommes, 7 nationalités et 5 continents”, détaille un communiqué du festival.
Parmi eux, la chanteuse burundaise Khadja Nin. Elle siégera notamment aux côtés de l’actrice américaine Kristen Stewart (“Sils Maria”) et la Française Léa Seydoux (“La vie d’Adèle”), tandis que l’actrice Cate Blanchett présidera les débats.
>>> LIRE AUSSI : Rafiki, premier film kényan jamais sélectionné au festival de Cannes
Une autre présence africaine dans un festival qui se veut davantage polyglotte et africain après les critiques du passé. La présence de l’Égyptien Abu Bakr Shawky en compétition officielle avec son film Yomeddine, ainsi que du Sud-Africain Étienne Kallos (Die stropers), la Franco-Marocaine Meryem Benm’Barek (Sofia) et la Kényane Wanuri Kahiu (Rafiki) viennent en effet renforcer le poids de l’Afrique dans l’industrie mondiale du cinéma.
Les années en arrière, le plus célèbre des festival cinématographique au monde a été critiqué pour la mise à l‘écart des cinéastes africains – pourtant de plus en plus prolifiques – dans les sélections majeures.