Le Fonds monétaire international se propose de jouer les arbitres dans la compétition de fait que se livrent les plus de 1600 crypto-monnaies actuellement en circulation dans le monde.
Le FMI se propose d'aider à mettre de l'ordre dans le secteur des crypto-actifs
Dans de récents billets publiés sur son blog officiel et dont le dernier a été diffusé lundi, la directrice générale de l’institution fait la revue des inconvénients et des avantages de ces devises alternatives et dit craindre l’explosion prochaine d’une bulle spéculative.
Pour éviter ce cataclysme, Christine Lagarde, qui reconnaît au passage la capacité des crypto-actifs à transformer profondément l’activité financière, propose d’utiliser le FMI et ses 189 États membres comme une plate-forme de discussion pour le développement et la régulation de ces devises qui ne connaissent pas de frontières.
“Afin que cela arrive, nous devons nous informer des développements rapides des marchés et des technologies. Nous devons agir rapidement afin de combler la fracture des savoirs qui inhibe le suivi effectif des crypto-actifs. Il devrait y avoir une évaluation systémique du risque et des politiques de réponse opportunes, de même que des mesures pour protéger les investisseurs et l’intégrité du marché”.
Le Fonds monétaire international n’est pas la première institution à vouloir réguler le bitcoin et d’autres actifs de même nature. La Banque de France et la Banque d’Angleterre ont déjà dit leur volonté d’encadrer l’usage des crypto-monnaies.