Le groupe pétrolier Eni s’est attiré les radars de la justice italienne pour des présumés faits de corruption réalisés dans le cadre de son exercice en République du Congo, a rapporté l’agence de presse Reuters ce vendredi.
Italie - Pétrole : les bureaux d'Eni perquisitionnés pour "corruption" au Congo
Lors d’une perquisition menée jeudi par des procureurs milanais, plusieurs documents de la compagnie ont été saisis. Le groupe Eni a par ailleurs confirmé avoir été enjoint par la justice de remettre des documents relatifs à ses opérations au Congo entre 2009 et 2014, a indiqué un porte-parole d’Eni.
Cette affaire, enclenchée depuis l’an dernier, tourne autour des accords signés par la filiale congolaise d’Eni avec le ministère des Hydrocarbures du pays entre 2013 et 2015 couvrant les permis d’exploration et de production et le choix des partenaires dans le pays africain.
Présent en République du Congo depuis 1968, Eni produit environ 100 000 barils jours. Depuis l’ouverture de l’enquête qui aurait été encouragée par des lanceurs d’alertes et la Security Exchange Commission (SEC) de New York, le groupe n’est pas encore publiquement prononcé. Tout comme les procureurs italiens et les autorités congolaises.