Pour le Maroc, l’Afrique toute entière gagnerait à adhérer à son projet d’organiser la Coupe du monde de football 2026. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent.
Coupe du monde 2026 : le Maroc en fait une affaire continentale
« C’est la candidature de tout un continent et non pas du Maroc seulement ». Ainsi parlait cet après-midi, Faouzi Lekjâa. Le président de la Fédération royale marocaine de football était face à de nombreux journalistes africains présents au Royaume pour couvrir la 5è édition du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) dont l’organisation a été retirée au Kenya qui n‘était pas encore prêt.
Un scénario que veut éviter le Royaume qui tient à décrocher l’organisation de la 23è coupe du monde de football. Côté stades, tout semble marcher comme sur les roulettes. « Nous avons actuellement six stades (la FIFA en veut 12), dont certains ont besoin d’une mise à niveau pour qu’ils soient aux normes de la FIFA. Nous allons donc en construire huit, dont les deux de réserve. N’ayez aucune inquiétude pour les infrastructures, nous serons prêts, sur le plan technique, et même sur le plan budgétaire », promet Moulay Hafid Elalamy, président du comité de la candidature marocaine au Mondial 2026. Pas cependant facile de battre les trois autres concurrents bien lotis et équipés : États-Unis, Mexique et Canada.
Or, dès cette année, ce n’est plus seulement le comité exécutif de la FIFA qui désignera le pays organisateur d’une Coupe du Monde. Ce sont plutôt les pays membres de l’institution (excepté les candidats) qui devront désigner par vote l’organisateur de cette fête planétaire de foot.
Conscient que sur 207 membres de la FIFA 53 sont en Afrique, les Marocains ont sans doute compris qu’il faut maximiser les efforts lors de la campagne. Question de fédérer les efforts de toute l’Afrique afin que le continent abrite l‘événement pour la deuxième fois après 2010, en Afrique du sud. « Ce projet devra être celui de la jeunesse, de l’Afrique, et aussi celui d’une mobilisation inédite », explique Rachid Talbi Alami, ministre de la Jeunesse et des sports.