En Égypte, après l’exécution de quinze hommes reconnus coupables d’attaques terroristes contre des militaires et des policiers, plusieurs ONG ont réagi par rapport à la multiplication des condamnations de tribunaux pour des délits liés au terrorisme.
Égypte : des ONG condamnent l'exécution d'une quinzaine d'islamistes
Sept organisations de défense des droits de l’homme ont fermement condamné la mort par pendaison de ces activistes condamnés.
Ces organismes ont par ailleurs déploré le fait que certains des condamnés avant leurs mises à mort ont été torturés durant leur détention. Mais aussi, les familles n’ont pas été admises à voir les détenus le jour de l’exécution comme l’exige pourtant la loi.
Depuis “la guerre contre le terrorisme” lancée en 2014 par les autorités égyptiennes, la compétence des tribunaux militaires en la matière a été étendue aux atteintes aux institutions et lieux vitaux de l’Etat, d’où l’inquiétude des organismes militants contre les droits de l’homme.
Une campagne qui justifie les arrestations de sympathisants de la confrérie des Frères Musulmans, du Président Mohammed Morsi, mais aussi des voix de gauches et laïques qui critiquent le régime.