Le Ghana vit au rythme du 7ème festival Chale Wote. Comme ici au quartier Jamestown, rue du président John Ata Mills à Accra. Une procession aux allures exorcistes. Plus loin encore, des dessins sur le macadam, sur des toiles et sur bien d’autres supports…. Un moment pour chaque participant ou organisateur de découvrir ses racines.
Ghana : un hommage à la tradition
“Je retourne à mes racines, pour savoir d’où nous venons. Oui, et je pense que c’est du Ghana, James Town, du Festival Chale Wote”, se félicite Alice Tetteh, exposante.
Mais, le festival, c’est aussi la découverte d’une Afrique aussi bien dense qu’imense. Une Afrique où la diversité culturelle constitue une indicible fierté pour les filles et fils du contienent.
“Au Festival Chale Wote, je rencontre beaucoup de personnes différentes qui veulent en savoir plus sur mon travail et sont très intéressées par ce que je fais. Beaucoup de collectionneurs, de gens qui voulaient que je fasse des graffitis et des organisateurs d‘événements, des gens venant du Sénégal, de Paris, j’ai reçu des invitations de toutes ces personnes”, déclare Mohammed Awudu, graffeur.
Créé il y a 7 ans, le festival d’arts Chale Wote qui signifie “ami lève toi, allons” en langue nga , attire non seulement les Africains, mais aussi les peuples d’autres continents.