Le 29ème sommet de l’Union africaine qui ouvre ses portes ce lundi et mardi à Addis-Abeba promet de soulever de nombreuses questions.
Ouverture du Sommet de l'Union africaine : l'autofinancement en ligne de mire
La première étant celle de l’autofinancement. Selon Moussa Faki Mahamat le président de la commission, l’organisation ne pourra conserver sa crédibilité sur la scène internationale si elle n’est pas financée par les Africains eux-mêmes.
Un début de réponse avait été apporté il y a un an lors du sommet de Kigali. Les chefs d‘État avaient alors adopté le principe d’une taxe de 0.2 % sur les produits non-africains importés sur le continent. Ce sommet devrait se consacrer à sa mise en œuvre.
Et puis 6 mois après le retour du Maroc au sein de l’Union, le défi sera de trouver un terrain d’entente avec la République arabe sahraouie démocratique. Le Nigeria s’est déjà posé en médiateur entre les deux ennemis intimes, promettant de parvenir à un consensus avant la fin du sommet.