Le sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui se tenait pour la première fois au Liberia s’est achevé ce dimanche avec aux commandes le chef de l‘État togolais Faure Gnassingbé, nouveau président de l’organisation ouest-africaine.
Présidence de la Cédéao : Sirleaf passe la main à Faure Gnassingbé
Entre autres passages en revue de ses activités, la Cédéao s’est désignée ce dimanche un nouveau président. Il s’agit du chef de l‘État togolais Faure Gbassingbé qui succède à son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf.
Cette dernière quitte cette présidence tournante en y laissant un bilan en demi-teinte. La résolution de la crise postélectorale gambienne sans bain de sang reste sans doute l’une de ses plus grandes victoires. Mais à ces faits, il convient d’opposer le dossier de la crise institutionnelle en Guinée-Bissau où plusieurs médiations de la Cédéao n’ont toujours pas réussi à décanter la situation. Ou même la crise malienne dans laquelle la Cédéao reste quasiment effacée.
Des affaires auxquelles devra pourtant se frotter le président togolais qui n’a pas forcément l’habitude des médiations. Autre dossier chaud sur le bureau du nouveau président de l’organisation, le dossier patent de la menace djihadiste qui pèse sur bon nombre de pays de la région notamment le Mali, le Burkina Faso ou encore le Nigeria.
La Cédéao se réunissait à Monrovia, pour la première fois de son histoire. Un sommet auquel participait le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et dont la présence a causé le boycott du roi marocain Mohamed VI.