Des anciens rebelles ivoiriens réclament 18 millions de FCFA

En Côte d’Ivoire, des anciens rebelles bloquent depuis lundi les accès à deux grandes villes. Il s’agit de Bouaké, dans le centre et de Korhogo au Nord.

Deux villes au cœur de la rébellion déclenchée en 2002. Ses démobilisés comme on les appellent réclament des primes à la hauteur de celles qui ont été versées aux mutins

Les démobilisés, dont le nombre est estimé à environ 6.000 à travers le pays n’ont pas été intégrés dans l’armée contrairement aux ex- mutins.

“Nous demandons au chef de l‘État que le montant des primes versé aux 8400 (hommes), qui ont été insérés dans l’armée, que ce même montant soit versé à ceux de la cellule 39 qui sont ici, qui sont encore dehors, qui ne sont pas encore insérés dans l’armée “Amadou Ouattara, porte-parole des ex-combattants de la cellule 39

Ces nouveaux blocages érigés par ses démobilisés dans les villes du Centre et du Nord de la Côte d’Ivoire mettent à l’arrêt l‘économie du pays déjà secoué par des scènes similaires quelques jours plutôt.

“Avec ces grèves à répétition, deux fois par semaine, on ne peut pas travailler. Les camions sont bloqués de Kongodekro (village) jusqu‘à Sainte-Camille (centre d’accueil), c’est deux kilomètres de blocage. Il doit y avoir le même de l’autre côté, jusqu‘à l’autre village. Dans ce genre de circonstances là, vraiment, c’est dégueulasse “Kouame Adringra, chauffeur.

À ces démobilisés , les autorités avaient promis un fond de réinsertion sociale ; mais ces derniers dénoncent un traitement de faveur au profit des 8400 ex-mutins qui ont trouvé un accord financier avec le gouvernement.

AFP
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