Le 18e Marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica), rendez-vous entre producteurs, distributeurs, diffuseurs et porteurs de projets,s’est ouvert dimanche, en marge Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
Cinéma/TV: Producteurs et distributeurs font leur marché à Ouagadougou
Bourse de programmes audiovisuels africains et sur l’Afrique, le Mica réunit les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du continent pour “nouer des contrats d’achat et de vente d’œuvres audiovisuelles africaines ou de la diaspora”, selon sa directrice Suzanne Kourouma. Un marché encore embryonnaire d’après David Kessler, directeur général d’Orange Studio
C’est la question de la distribution parce qu’il a encore du mal à se distribuer et de la diffusion parce qu’il y a encore très de peu de salles de cinéma, que les systèmes de VOD sont dans beaucoup de pays encore embryonnaires, donc c’est un marché qui nait. A-t-il déclaré.
Outre les rencontres d’affaires, le salon du Mica va également accueillir des ateliers, des tables rondes et des masters classes. Près d’une centaine de films, tous genres confondus, seront présentés à ce marché, indépendamment des programmations du Fespaco.
Le Fespaco doit jouer sa partition aussi à ce niveau-là en tant que vitrine du cinéma africain, faire la promotion donc de l’économie de la culture et donc faire la promotion de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel et nous sommes dans cet élan-là. C’est pourquoi vous comprenez aussi que de plus en plus le Fespaco s’ouvre aux partenariats avec le privé pour innover. Explique Ardiouma Soma, délégué général du Fespaco.
Le Mica est une très belle plateforme pour la production cinématographique africaine mais également mondiale. C’est pour cette raison que le Sénégal est venu présenter les films qui sont en compétition mais aussi présenter les écoles de formations audiovisuelle du pays, a quant à lui déclaré le Secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle du Sénégal (Fopica) Abdoul Aziz Cissé.
Créé en 1983, soit 14 ans après le Fespaco, le Mica est né de la volonté des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du continent d’avoir un marché autonome et propre au film africain.