Les pays du G5 Sahel, qui se disent “en première ligne contre le terrorisme”, ont annoncé lundi à Bamako vouloir créer une force pour combattre les groupes jihadistes, qui utilisent notamment le Mali comme “base de repli”.
Cinq pays du Sahel veulent unir leurs forces contre le terrorisme
Le Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad annoncent la création d’une force de combat contre les djihadistes qui utilisent notamment le Mali comme “base de repli”. Le sommet des pays du G5 Sahel, qui se disent “en première ligne contre le terrorisme”, intervient moins de trois semaines après l’attentat-suicide du 18 janvier, qui a fait près de 80 morts à Gao, principale ville du nord du Mali, et revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique. Le sommet vise un triple objectif selon Ibrahim Boubacar Keita, président malien.
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Procéder à une analyse objective de la situation sécuritaire au Mali et son impact sur l’espace commun. L’état des lieux de la mise en œuvre des promesses de contributions faites par nos partenaires notamment au plan des instruments financiers et techniques et de l’adéquation de la réponse onusiennes aux réalités du terrain. Identifier les pistes concrètes d’actions pour les semaines et les mois à venir en vue de promouvoir la paix et le développement durable à ce niveau._
Le Niger, Burkina Faso et Mali étaient convenus le 24 janvier à Niamey de créer une force pour lutter contre l’insécurité dans la zone du Liptako-Gourma, à cheval sur les trois pays, “en passe de devenir un sanctuaire de groupes terroristes et de criminels”, selon un communiqué officiel. Face à la montée de l’extrémisme, le président sortant du G5 appelle ses pairs à s’investir d’avantage dans la lutte contre le terrorisme.
Comme nous le savons tous, aussi longtemps que le chaos libyen durera, la sécurité dans le Sahel et les Sahara sera toujours mise à rude épreuve. En ma qualité de Président en exercice du G5 sahel, je nous invite à nous investir, comme nous le faisons déjà si bien, pour aider les frères libyens dans le processus de réconciliation et de recherche de la paix. A déclaré Idriss Deby, président tchadien et ancien président du G5.
Le sommet des pays du G5 Sahel, qui se disent “en première ligne contre le terrorisme”, intervient moins de trois semaines après l’attentat-suicide du 18 janvier, qui a fait près de 80 morts à Gao, principale ville du nord du Mali, et revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Ni les effectifs de cette nouvelle force du G5, ni son commandement ou son mode de fonctionnement n’ont été précisés.