Ouverture du 16e sommet de la Francophonie ce samedi à Antananarivo, la capitale malgache, avec l’arrivée d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement.
Ouverture du 16e sommet de la Francophonie à Madagascar
Les débats de ce rendez-vous de la langue française devraient porter sur les questions de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme.
Lors de son discours d’ouverture, Hery Rajaonarimampianina, le président malgache, a souligné que, je cite, “les vagues migratoires en provenance d’Afrique auxquelles nous assistons actuellement exigent des réponses politiques inclusives”.
Le Sénégal, organisateur du 15e sommet de la Francophonie, a passé le flambeau à Madagascar. Les délégations doivent se réunir pour des travaux en plénière jusqu‘à ce dimanche.
Cette année, le sommet a pour thème ‘‘Croissance partagée, développement responsable et conditions de stabilité du monde et de l’espace francophone’‘. Mais la lutte contre le terrorisme, dont sont victime plusieurs pays africains, devrait dominer les débats.
Environ 274 millions de personnes peuvent être définies comme francophones à travers le monde, et ce, de façon certaine, aux dires de l’OIF.
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 54 Etats membres, 23 observateurs et 3 membres dits associés. Cependant, la Thaïlande, un des observateurs de l’OIF, suspendue de l’Organisation à cause du coup d’Etat de 2014.
Mais Madagascar a eu aussi droit à une éviction de l’Organisation de 2009 à 2014, pour la même raison. En effet, le coup d’Etat de l’ancien président Andry Rajoelina (qui chassait ainsi Marc Ravalomanana du pouvoir) avait plongé la Grande île dans l’instabilité politique.
Ce dimanche, une déclaration doit être signée. Elle jettera le rideau sur ce sommet biennal.