Au Maroc, où se tient actuellement la COP22, il n’a pas que les questions climatiques. Les chefs d‘État africains qui ont regagné Marrakech ce mardi en profitent pour parler des questions qui leur sont communes.
A Marrakech, Gabon et Guinée équatoriale résolvent leur différend frontalier
Ce fut notamment le cas pour les présidents équato-guinéen et gabonais, Teodoro Obiang Nguema et Ali Bongo Ondimba qui ont ratifié un accord ce mardi en marge de la COP22. Sous le regard du secrétaire général des Nations unies, ces deux leaders d’Afrique centrale ont convenu de traduire leur différend frontalier, vieux d’au moins quatre décennies devant la Cour internationale de Justice (CIJ) de la Haye.
Une résolution dont se réjouit Ban Ki-moon qui salue la “détermination réciproque” des deux présidents qui ont choisi de régler leur conflit par “les voies juridiques et, dans un esprit de confiance mutuelle et de respect, de renforcer leur coopération (...)”, souligne un communiqué des Nations unies.
Le secrétaire général de l’ONU a ainsi “exhorté les parties à accélérer toutes les procédures internes afin d’assurer l’entrée en vigueur rapide” de cet accord, ajoute le texte.
En effet, ce serait l’aboutissement d’une médiation de longue haleine débutée par l’ONU en 2008. La démarche des deux pays pourrait alors permettre de déterminer qui possède les droits sur l‘île de Mbanié, l’objet du différend.
Située dans le Golfe de Guinée, cette île et des îlots environnants sont réputés très riches en pétrole. Depuis des décennies, les deux voisins se disputent la souveraineté de cette île, chacun revendiquant des morceaux de terre à une dizaine de kilomètres des côtes.