Après la France et les États-Unis, Teodoro Obiang visé dans une nouvelle enquête judiciaire en Suisse. Le fils du président équato-guinéen, par ailleurs 1er vice-président de la République, est cette fois empêtré dans une affaire de blanchiment d’argent.
Suisse : des voitures de Teodorin Obiang saisies dans le cadre d'une enquête pour blanchiment d'argent
Ce jeudi, la justice suisse a confirmé l’ouverture d’une enquête contre l’homme de 47 ans. “Le Ministère public genevois confirme l’ouverture d’une procédure pénale dirigée contre Teodorín Obiang. Ce dernier est prévenu de blanchiment d’argent”, a fait savoir à l’hebdomadaire Jeune Afrique, Henri Della Casa, porte-parole du pouvoir judiciaire genevois.
Dans le cadre de cette enquête, onze véhicules appartenant à Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, ont été confisqués dans la zone fret de l’aéroport de Genève, a ajouté Henri Della Casa.
Selon la presse suisse, il s’agirait de véhicules de luxe dont une Porsche évaluée à plus de 830 000 $ (£ 667 000) et une Bugatti Veyron estimée à 2 millions de dollars. L’enquête étant toujours en cours, Henri Della Casa s’est refusé à tout commentaire sur ces informations.
Qualifié de jet-setteur pour son train de vie extravagant, Teodorín Obiang est déjà dans le viseur de la justice française pour une affaire dite de “biens mal acquis” dans laquelle il est notamment accusé de “blanchiment d’argent”, “détournement de fonds publics”, “abus de biens sociaux”, “corruption” et “abus de confiance”.
Mais, alors que la justice française a demandé le renvoi de son cas devant le tribunal correctionnel de Paris, Malabo a fait valoir l’immunité que confère le poste de 1er vice-président pour suspendre les poursuites contre le fils du président équato-guinéen.