Le Burundi a déclaré ce mercredi avoir fait parvenir la lettre de notification de son retrait de la Cour pénale internationale (CPI) aux Nations unies. C’est le second pays à préciser par écrit son retrait de l’instance judiciaire, après l’Afrique du Sud.
L'ONU n'a toujours pas répondu à la lettre de retrait de la CPI du Burundi
Même si l’ONU n’a pas encore confirmé la réception de la lettre par le secrétaire général Ban Ki-moon, Joseph Bangurambona, secrétaire Permanent au ministère des Relations extérieures a insisté sur le caractère officiel de l’acte du gouvernement burundais.
Une délégation a tout de même été délibéremment envoyée aux Nations unies pour plus de clarté, s’il y en avait encore besoin, a précisé le responsable de la communication de la présidence burundais, Willy Nyamitwe.
Une autre source a par ailleurs ajouté que la lettre date du 19 octobre, soit un jour après que le président Pierre Nkurunziza a promulgué une loi votée à ce sujet par le Parlement.
A ce jour, il ne reste plus que la Gambie, dernier pays en date à avoir annoncé son retrait de la Cour, à informer par écrit les Nations unies. Puis, il faudra attendre un an pour un retrait définitif.
La Cour pénale internationale subit actuellement une vague de départs de pays africains qui lui réprochent sa “partialité” et sa “persécution des dirigeants africains”, avait affirmé le ministre de l’Information gambien.