La colère de centaines de personnes dans les rues de Diyarbakir, cette grande ville du sud-est de la Turquie à majorité kurde. Elles dénoncent l’arrestation des deux maires, jugés proches de la rébellion kurde.
Mouvement d'humeur à Diyarbakir, en Turquie
Canons à eau, coups de matraque, grenades lacrymogènes : la police a dispersé sans ménagement les manifestants. 25 personnes ont été interpellées.
Gültan Kisanak, figure importante de la cause kurde et première femme élue à la tête de Diyarbakir et le co-maire Firat Anli, ont été interpellés mardi soir dans le cadre d’une enquête sur de présumées “activités terroristes” liées au PKK.
La principale formation pro-kurde du pays appelle la communauté internationale à “ne pas rester silencieuse”. L’Union européenne a fait savoir qu’elle suivait “les informations très inquiétantes sur ces arrestations”.