Le Maroc met en place nombre d’initiatives en matière de développement durable. Dans notre série intitulée “En route vers la COP22”, nous vous emmenons à la découverte de différents projets sur le territoire marocain.
En route vers la COP22 : le tourisme vert à Marrakech
Notre voyage commence à Marrakech où aura lieu du 7 au 18 novembre prochains, la Conférence internationale sur les changements climatiques.
Mais celle que l’on surnomme “la ville ocre” n’a pas attendu ce sommet pour se mettre au vert et en particulier à l‘éco-tourisme.
Une trentaine d’hôtels de la ville ont reçu “la Clef verte”, la déclinaison marocaine d’un label international qui récompense l’engagement écologique des structures d’hébergement.
Parmi les lauréats, le luxueux Royal Mansour. Il a été distingué pour ses mesures environnementales qui impliquent son personnel et ses clients.
“On se soucie du bien de notre planète, par la manière dont nous délivrons nos services à nos hôtes, nous formons nos employés, notamment sur la gestion de l’eau, de l‘électricité, des déchets… C’est très important”, explique Jean-Claude Messant, directeur général du Royal Mansour.
Le tourisme vert : efforts combinés de l‘État et des populations
Le tourisme est la deuxième source de revenus du Maroc : ce secteur représente 12 % du PIB. L’an dernier, plus de dix millions de touristes ont visité le Royaume.
Un secteur qui tient de plus en plus compte du développement durable sous l’impulsion des autorités marocaines.
“Le Maroc n’a jamais cherché à développer un tourisme de masse. Le Maroc cherche à mettre en avant justement cet éco-tourisme. Nous avons un plan, des chartes de tourisme durable car l’avenir est là, dans le tourisme vert. Et aujourd’hui, le Maroc a pris une place importante au niveau international et la COP22 en est un symbole extrêmement fort”, a affirmé Abderrafie Zouiten, directeur général de l’Office du tourisme marocain.
L’essor de l‘éco-tourisme passe aussi par des initiatives individuelles, à l’image de ce jardin biologique de plantes aromatiques et médicinales d’Ourika, non loin de l’ancienne médina.
Créé par une famille marocaine, cet espace vise à faire découvrir les vertus d’une cinquantaine de plantes locales.
“Ce jardin est là pour faire passer un message de développement de l‘éco-tourisme responsable. L’objectif, c’est d’apporter notre pierre à l‘édifice de l‘éducation pour qu‘à terme, chacun puisse ensuite s’inscrire dans une logique de développement durable que ce soit au Maroc ou à l‘étranger”, a déclaré Camilia Belkamel, directrice de communication du Jardin aromatique bio d’Ourika.