Le gouvernement éthiopien a rendu public durant le week-end de nouvelles mesures rentrant dans le cadre de six mois d‘état d’urgence imposé le 8 Octobre.
L'Éthiopie renforce l'état d'urgence, restreint sa communication en ligne
Parmi les restrictions, il y a l‘échange de messages par le biais de téléphones mobiles, des médias sociaux d’après les instructions précisées du ministre de la Défense Siraj Fergessa.
L‘édition, la reproduction et la distribution de documents ainsi que des manifestations montrant des gestes de protestation ont été interdits.
Les forces de sécurité sont autorisées à surveiller, fouiller et d’arrêter toute personne qui violerait la réglementation .Ces forces ont aussi le pouvoir de se défendre contre toute menace ou attaque.
Les déplacements des diplomates ont également été limitées à un rayon de 40 kilomètres à l’extérieur de la capitale .
A l’aube au crépuscule Le couvre-feu en vigueur du crépuscule au couché du soleil est sensé paralyser l’opposition, y compris cinq groupes désignés comme terroristes par le gouvernement.
Au moins 500 personnes ont été tuées dans une vague de manifestations anti-gouvernementales dans les régions d’Amhara et d’Oromia au cours des derniers mois.
Plus de 50 personnes sont mortes le 2 Octobre dans une bousculade lors d’un festival en Bishoftu après que la police a tiré des gaz lacrymogènes et des coups de semonce pour disperser des manifestants .
Les organismes internationaux, y compris l’Organisation des Nations Unies et l’Union européenne ont appelé le gouvernement éthiopien à faire preuve de retenue contre les manifestants.