Le pangolin, nouvelle cible de choix des braconniers

Le pangolin qui est devenu l’une des cibles de choix des braconniers, est menacé d’extinction.

Moins médiatisé de la liste des espèces animales en danger, le sort de ce mammifère insectivore et nocturne est éclipsé par celui des très médiatiques éléphants et rhinocéros.

“Cette année, près de 40 pangolins ont été confisqués et ce nombre ne reflète que les cas que nous connaissons, ces animaux ont été confisqués par les parcs nationaux et ont été transmis au Tikki Highway Trust qui réhabilite et relâche les animaux dans des zones sûres”, a déclaré Roxy Danckwerts, propriétaire de Wild is life au Zimbabwe.

Les ONG de défense de la nature entendent profiter de la réunion de la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction (Cites), qui se tient à Johannesburg jusqu’au 5 octobre, pour tirer le signal d’alarme et renforcer sa protection

“Il faut que les gouvernements intensifient leurs efforts au niveau international pour sensibiliser à la valeur intrinsèque de ces animaux, parce qu‘à force d‘être chassés, ces animaux sont proches de l’extinction en particulier dans de nombreux pays d’Afrique”, a plaidé Danckwerts.

Le groupe de travail sur les pangolins en Afrique estime que plus d’un million d’individus du mammifère ont fait l’objet de trafic au cours des 10 dernières années, ce qui dépasse de loin le nombre combiné de rhinocéros et d‘éléphants visés par les braconniers.

Chassé pour sa chair très prisée en Asie et pour ses écailles auxquelle on prête des vertus thérapeutiques, le pangolin fait l’objet d’un juteux trafic. En Afrique du Sud, un spécimen est vendu 650 et 5.200 euros.

Selon les spécialistes,ces prix ne tarderont pas à rivaliser à brève écheénce avec ceux des cornes de rhinocéros.
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