En RDC, le bras de fer entre l’opposition et le pouvoir continue. Alors que ce sont ouverts ce mardi les travaux du comité préparatoire au dialogue politique, un rassemblement des partis de l’opposition a appelé à une journée ville morte.
RDC : l'appel à la " ville morte" très peu suivi dans la capitale
Malgré l’ appel à la ville morte, les travaux préparatoires de ces pourparlers ont été lancés , Edem Kodjo a salué la présence des délégués de la majorité au pouvoir, d’une frange de l’opposition et de la société civile. Pendant ce temps à Kinshasa, à la mi-journée, sur le Boulevard du 30 juin, dans le centre des affaires de la capitale congolaise, la circulation était fluide. Les bouchons de l’heure de pointe n’ont pas été constatés.
Ces membres de l’opposition ont appelé à cette journée ville morte pour dénoncer le non-respect de leurs conditions préalables à ce dialogue à savoir la libération des prisonniers politiques. Seulement quatre de ces prisonniers sur 24 ont été remis en liberté. Autre revendication de l’opposition, le départ du facilitateur Edem Kodjo jugé trop proche du pouvoir de Joseph Kabila.
Cet appel au boycott n’a pas intimidé le porte-parole de la majorité, André Alain Atundu qui a qualifié ces opposants de radicaux qui voudraient utiliser une pratique dont le peuple n’en veut plus. Soulignons que ce dialogue devrait plancher sur la préparation les élections, le calendrier de sa tenue, en clair aboutir à un processus électoral consensuel. Mais l’opposition y voit une manie pour prolonger le pouvoir de Joseph Kabila, dont le mandat devrait prendre fin en décembre.