Une camionnette a foncé jeudi soir dans la foule à Nice à la fin du feu d’artifice du 14 juillet, jour de l’indépendance de la France, faisant “plusieurs dizaines de morts”, selon les autorités locales qui évoquent un attentat. Le parquet de la ville annonce à présent un bilan de soixante morts.
[UPDATE] Attaque à Nice : le parquet de la ville évoque un bilan de 84 morts
Cher niçois, le chauffeur d'un camion semble avoir fait des dizaines de morts. Restez pour le moment à votre domicile. Plus d'infos à venir— Christian Estrosi (@cestrosi) 14 juillet 2016
Il y a “plusieurs dizaines, peut-être une trentaine de morts”, avait affirmé Sébastien Humbert, le sous-préfet du département des Alpes Maritimes, dans le sud-est de la France, avant de déclarer sur la chaine BFM TV un bilan “extrêmement lourd”. Le chauffeur du véhicule a été abattu, a-t-il ajouté.
La préfecture de ce département avait auparavant évoqué un attentat et avait conseillé aux habitants de la ville de rester cloîtrés.
Les recommandations de la #GendarmerieNationale sur les attaques de #Nice06 https://t.co/b1wSH6Fhv0— Africanews Français (@africanewsfr) 14 juillet 2016
Le drame s’est produit sur la Promenade des Anglais, un lieu hautement touristique.
Un important périmètre de sécurité a été mis en place à proximité des lieux de la tragédie, a constaté un autre correspondant de l’AFP.
Le véhicule, une camionnette blanche, s’est lancé à pleine vitesse sur les personnes présentes, provoquant un mouvement de panique, a raconté un journaliste de l’AFP sur place. Des débris se sont éparpillés tout autour de cet endroit.
“Nous avons vu des gens touchés et des débris voler partout”, a raconté le journaliste, ajoutant avoir entendu “des gens crier”.
Plusieurs ambulances sont arrivées sur place et des membres des forces de l’ordre et des militaires se sont ensuite déployés en nombre, notamment autour de la place Masséna, à proximité et totalement bouclée vers 23H30 (21H30 GMT), a constaté un autre correspondant de l’AFP.
Des témoins ont également évoqué des échanges de coups de feu, sans que cela n’ait été confirmé par les autorités.
Sur place, nous avons décidé de mettre en place 1 cellule psychologique au Centre univ méditerranéen. Numéro d'information 04 93 72 22 22— Christian Estrosi (@cestrosi) 14 juillet 2016