Troisième journée de violences à Marseille en marge de l’Euro 2016. Après les échauffourées de samedi, de nouveaux incidents ont éclaté sur le Vieux-Port, dans la nuit de samedi à dimanche.
Euro 2016 : violents affrontements à Marseille
Les CRS sont intervenus à plusieurs reprises et ont tiré des gaz lacrymogènes. Le bilan de la journée de samedi reste lourd : un supporteur anglais est entre la vie et la mort. Il aurait reçu des coups de barre de fer et son pronostic vital est engagé. On dénombre, également, 35 autres blessés dont trois grièvement, tandis que six personnes ont été interpellées. À l’intérieur du stade Vélodrome, des violences ont eu lieu à la fin du match Angleterre-Russie (1-1). Une bagarre a éclaté entre supporters, suivi par un dangereux mouvement de foule.
L’UEFA qui gère l’Euro-2016 a “fermement condamné” ces “actes de violence”. Côté policier, on affirme qu’il n’y a pas eu d‘échec dans le dispositif de sécurité et que les forces de l’ordre sont intervenues rapidement.
Foot/#Euro2016/Incidents au Vélodrome : l'UEFA ouvre une procédure disciplinaire contre la Russie pic.twitter.com/QTPCJrmvKa— Africanews Français (@africanewsfr) 12 juin 2016
Après ces scènes de violences inouïes en plein cœur de Marseille et qui ont fait le tour du monde, les journaux français et anglais ont exprimé leur “honte”. Pour L’Equipe, “l’Euro est déjà gagné par la peur”.
C’est le “Retour aux années noires” du hooliganisme, a titré ce dimanche le supplément sport du Mail on Sunday. Des images qui rappellent celles de la Coupe du monde 1998 sur le Vieux-port lors du match opposant l’Angleterre à la Tunisie. Les forces de sécurité n’avaient pas pu contrôler la situation, le bilan était de 70 blessés.
Cinq matchs de l’Euro 2016 ont été placés à risque parmi lesquels le prochain Turquie-Croatie au Parc des princes, à Paris. Les trois autres sont Allemagne-Pologne (16 juin, au Stade de France), Angleterre-Pays de Galles (16 juin, à Lens) et Ukraine-Pologne (21 juin, encore à Marseille).