Des affrontements ont éclaté au Venezuéla entre des chavistes et une délégation de députés et de sympathisants de l’opposition qui tentaient d’approcher le Conseil national électoral.
Venezuela : violence et pillage
L’opposition l’accuse de retarder le processus de référendum révocatoire à l’encontre du président Maduro, après validation de la majorité des 1,8 million de signatures qu’elle a déposées.
Le chef de file de l’opposition JULIO BORGES, a été frappé avec une barre métallique.
“Tout ce que nous réclamons, c’est le droit, inscrit dans la constitution, à un référendum révocatoire, c’est ici dans l’article 72, le référendum signifie la paix”, a-t-il déclaré.
Des centaines d‘étudiants voulaient aussi rejoindre le cortège se dirigeant jusqu’au conseil électoral, mais ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre, à l’entrée de l’université centrale du Venezuela.
Le pays est au bord de l’implosion depuis plusieurs mois, déchiré par le bras de fer entre le Parlement, contrôlé depuis décembre par l’opposition, et le gouvernement socialiste, sur fond d’exaspération populaire liée à l’effondrement économique.
Face à la pénurie de nourriture, de médicaments et de biens de première nécessité, des pillages ont lieu dans les quartiers populaires, comme ces habitants qui s’emparent de la viande transportée par ce camion.