Une cinquantaine de personnes ont manifesté ce lundi au Caire contre le gouvernement égyptien. Une nouvelle manifestation qui se tient alors que le pays commémore la célébration de la restitution du Sinaï par Israël en 1982, et après la rétrocession controversée il y a deux semaines, des îles Tiran et Sanafir, à l’Arabie saoudite.
Égypte : manifestations contre les politiques gouvernementales
Deux semaines après les manifestations face à la décision du gouvernement de rétrocéder les îles Tiran et Sanafir à l’Arabie saoudite, l‘Égypte fait face à de nouvelles manifestations. Ces manifestants répondaient à l’appel lancé par plusieurs mouvements laïcs et de gauche de protester contre la politique du gouvernement.
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Cette manifestation a été réprimée par des jets de pierres et des grenades lacrymogènes, par la police, quelques minutes seulement avant le début. Les forces de sécurité ont immédiatement procédé à des arrestations, de journalistes notamment, mais certains ont rapidement été remis en liberté après vérification de leur carte de presse.
Le président Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige le pays et dont le pouvoir réprime violemment toute opposition, a prévenu dimanche, que la police et l’armée empêcheraient tout rassemblement.
“Les services de sécurité (...) feront face avec une extrême fermeté à toute action de nature à perturber l’ordre public”, avait renchéri son ministre de l’Intérieur, Magdy Abdel Ghaffar.
Trois des quartiers les plus enclins aux manifestations – malgré les interdictions – ont été bloqués en matinée par la police ; des quartiers dans lesquels des dizaines de leaders de jeunes opposants, d’avocats et d’organisations de défense des droits de l’Homme ont été interpellés.