Des centaines de berbères marocains, aussi appelés “amazighs”, ont manifesté dimanche devant le Parlement à Rabat pour dénoncer la mort d’un des leurs lors des affrontements entre des étudiants amazighs et des étudiants originaires du Sahara Occidental à l’université de Marrakech.
Maroc : manifestation des amazighs
Le 23 janvier dernier, des dizaines de militants de la cause amazighe devaient organiser une rencontre au sein de l’université de Marrakech pour discuter de la situation de leur identité et arrêter un programme d’action culturelle et de protestation pour libérer les détenus de la cause amazighe. Des groupuscules de militants du Polisario se sont incrustés et ont provoqué des affrontements.
Les agresseurs utilisant diverses armes blanches (machettes, haches, couteaux…), ont attaqué brutalement un groupe d’étudiants amazighs, leur portant des coups sévères sur toutes les parties du corps. Cette attaque criminelle a fait 4 blessés graves qui ont été transportés à l’hôpital de Marrakech. L’un d’entre eux, Omar Khalik, dit « Izem », âgé de 27 ans, a succombé à ses blessures 4 jours plus tard à l’hôpital.
Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) a condamné fermement “cet acte ignoble et d’une grande sauvagerie et exprime ses plus sincères condoléances à la famille du défunt et à ses amis du mouvement culturel amazigh dont il était un des animateurs”.
Cinq militants de Polisario, responsables et initiateurs de cet acte ignoble, ont été arrêtés par les services de sécurité, selon un journaliste marocain. La situation reste très tendue au niveau de l’université de Marrakech depuis ces événements.
Pour rappel, les militants du Polisario sont les pires ennemis de la cause amazighe au Maroc. Ce mouvement a été créé par Boumediene depuis 1973, rien que pour arabiser le Maroc.
Les amazighs se battent depuis toujours pour le droit d’exister en tant que peuple ayant sa langue, sa culture et son identité reconnues sur sa propre terre.