La culture afro-américaine a été célébrée en Afrique du Sud.
Pleins feux sur le carnaval des Ménestrels
Des milliers de personnes se sont retrouvées samedi dans les rues du Cap pour assister au Carnaval des Ménestrels. Cette année, 60 troupes ont participé au défilé haut en couleur dans les artères de la ville.
Ce rendez-vous musical a réuni des artistes venant des 4 coins du monde. Musique ghoema et chants comiques ont constitué le menu de cette fête très souvent appelée “second nouvel an”.
Mais la symbolique de ce rassemblement dont la forme actuelle remonterait à l’année 1999 est plus forte. Cette tradition datant de plus d’un siècle et demi permet de célébrer le 1er janvier. Cette journée où les esclaves noirs pouvaient jouir de toute leur liberté.
Dans une ambiance festive, les groupes s’habillaient alors comme des ménestrels, agitant des parasols et jouant du banjo. Ils faisaient le tour du Cap, allant du District Six au centre de cette métropole.
...and traditional "Minstrel's Carnaval" on January 2nd at Bo-Kaap in Capetown, this year exeptionally colorful…. pic.twitter.com/dTGfXrBsEp— Walter J. Lindner (@AmbLindner) 3 Janvier 2016
Créée dans les années 1800, cette manifestation culturelle a perduré bien après l‘émancipation des esclaves. Elle s’est muée en défilés d’orchestres et de bandes de rues. La plupart des musiques chantées dans cette parade ont de fortes influences culturelles afro-américaines. On y trouve parfois des mélodies vieilles de plus de 200 ans. Mais aussi de la pop et des reprises de chansons locales.