Il est décrit comme le plus grand festival de rue d’Afrique. Chaque année, l’engouement autour du Festival Calabar, dans l’Etat de Cross River, au Nigéria, devient plus important.
Carnaval de Calabar, au « plus grand festival de rue » d'Afrique
Pour beaucoup de gens, c’est le rendez-vous à ne pas rater durant la période de Noël. En onze ans, le festival a su dépasser les frontières du Nigeria. Il est devenu plus international et attire de plus en plus d‘étrangers. Cette année, l‘évènement a vu la participation de centaines de participants venus de onze pays d’Afrique et d’Europe. Même les très célèbres reines du Carnaval brésilien étaient de la partie. « Nous célébrons 11 ans du carnaval ; la plus grande fête de rue jamais organisée en Afrique ; le plus grand spectacle en Afrique de l’Ouest , ceci est juste le début », a déclaré le gouverneur Ben Ayade. Un spectacle réussi que savourent les organisateurs. « Le carnaval, c’est avant tout de l’amusement, de l’excitation, des gens ensemble. Et aujourd’hui, nous voyons tellement de pays, asiatiques, africains, venir nous rejoindre. J’apprécie réellement le fait qu’ils viennent et je crois que, sur le chemin du retour, ils ramèneront quelque chose avec eux. », espère Chika Okorie, organisatrice de l‘évènement.
Au départ, la promotion d’un patrimoine culturel
En lançant le festival en 2004, le gouverneur de l’Etat de Cross River ne s’attendait sans doute pas à un tel engouement. En effet, l’objectif de départ était juste de montrer le riche patrimoine culturel de la région. Mais, au fil des années, le rendez-vous a gagné en importance au point de devenir l’une des plus grandes attractions touristique du continent.
« Le tourisme est notre propre pétrole. Nous allons l’utiliser pour commercialiser notre Etat dans le monde. Aujourd’hui, tous les yeux du monde sont braqués sur Calabar, comme vous pouvez le voir. », déclare Gabriel Onah, président, de la Commission du festival
Musique, dance et mode, le carnaval offre un défilé culturel grandiose. Et c’est sur ces piliers qu’il a réussi à se hisser au sommet. Des couleurs et des sons donc, objets de fascination d’un événement qui ne cesse de grandir.