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Zimbabwe : conclusions sur les violences post-électorales publiées dans une semaine

Zimbabwe : conclusions sur les violences post-électorales publiées dans une semaine

Zimbabwe

Les conclusions de la commission d’enquête sur les violences post-électorales du 1er août qui ont entaché les premiers pas du président Emmerson Mnangagwa seront rendues publiques la semaine prochaine, a affirmé vendredi le chef de l’Etat.

Six personnes avaient été tuées et plusieurs blessées dans des affrontements à Harare avant la proclamation de l‘élection contestée d’Emmerson Mnangagwa au premier tour de la présidentielle avec 50,8% des suffrages – contre 44,3% pour Nelson Chamisa candidat historique de l’opposition.

L’armée avait notamment ouvert le feu sur des manifestants et cet événement sanglant avait particulièrement terni ce premier scrutin de l‘ère post Mugabe que M. Mnangagwa avait présenté comme un nouveau départ après des décennies de répression.

“J’ai reçu le rapport de la commission d’enquête et je la rendrai publique la semaine prochaine”, a annoncé le chef de l’Etat au congrès annuel du parti au pouvoir de la ZANU-PF.

M. Mnangagwa a ajouté qu’avec ses adjoints il analysait les conclusions de la commission de sept membres, dirigée par l’ancien président sud-africain Kgalema Motlanthe, qui a eu trois mois pour recueillir des témoignages.

L’opposition rejette le travail de la commission

Le président a imputé la responsabilité de ces manifestations violentes au parti de M. Chamisa, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC). Des gradés de l’armée ont aussi affirmé à la commission que les soldats n’avaient pas tiré contre les manifestants.

Pour sa part le MDC s’oppose au travail de cette commission, en affirmant qu’elle est composée de partisans connus de la ZANU-PF et qu’elle vise à cacher la vérité.

Les élections organisées sous l‘ère de Robert Mugabe, au pouvoir pendant trente-sept ans, ont été régulièrement entachées de fraudes et de violences.

Son successeur et ancien vice-président, Emmerson Mnangagwa, avait promis des scrutins libres et transparents. Il avait invité pour la première fois en seize ans des observateurs occidentaux, notamment l’UE et le Commonwealth.

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