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Le président zimbabwéen propose d'offrir un terrain de golf à Donald Trump

Le président zimbabwéen propose d'offrir un terrain de golf à Donald Trump

Zimbabwe

Le chef de l’Etat zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a en tête d’offrir une vaste parcelle de terre à son homologue américain Donald Trump sur laquelle ce dernier pourrait construire un parcours de golf. Pour rappel, le président américain est un friand de cette discipline.

Lorsqu’il n’est pas à Washington pour discuter des sujets les plus urgents pour la planète, Donald Trump se retrouve sur les greens pour prendre du bon temps au côté des membres de son club de golf. Selon la presse américaine, le locataire de la Maison Blanche joue au golf près d’un jour sur quatre depuis son arrivée à la présidence américaine.

Face aux investisseurs américains qu’il a rencontrés en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, Emmerson Mnangagwa a donc réitéré cette offre, déjà lancée lors du Forum économique mondial en Suisse, en début d’année.

“J’avais proposé au président Trump de construire un terrain de golf ultramoderne afin qu’il puisse voir les + Big Five +”, a rappelé le président zimbabwéen, promouvant la beauté de la faune de son pays. Le “Big Five” fait en effet référence à cinq gros gibiers : le lion, le rhinocéros, l‘éléphant, le buffle et le léopard.

Politique de rapprochement

Vous avez dit tentative de rapprochement ? En tout cas, le dirigeant zimbabwéen ne s’en cache pas. Depuis son arrivée au pouvoir en novembre dernier suite à la démission aux forceps de Robert Mugabe sous l’impulsion de l’armée, Emmerson Mnangagwa tente de relever une économie en faillite.

Pour le faire, l’ancien collaborateur de Mugabe a initié des réformes visant à attirer de nouveau les investisseurs. En tête de liste de ces investisseurs, les Etats-Unis, qui ont pris une batterie de sanctions contre le Zimbabwe, dès le début des années 2000.

Avec les élections qui se sont déroulées en juillet dernier, Mnangagwa espérait changer la donne. Sauf que son élection controversée n’a rien sauvé à la situation. Washington exigeait, du reste, comme tout préalable à la levée des sanctions, une présidentielle consensuelle et le respect des droits de l’homme.

La crise postélectorale a fait six morts au Zimbabwe, et plusieurs opposants ont été détenus avant d‘être relâchés.

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