Le Forum de la Semaine russe de l'énergie a débuté mercredi à Moscou et a rassemblé des représentants de 84 pays pour discuter des questions énergétiques.
Semaine russe de l’énergie : le Soudan promeut son secteur du pétrole
Le secrétaire général de l'OPEP, Haitham Al-Ghais,s'est exprimé sur dles investissements dans le pétrole et le gaz.
"Il y a quelques années, on parlait de passer à l'énergie verte et de délaisser le pétrole et le gaz. Aujourd'hui, même ceux qui appellent à cela se rétractent et disent que nous aurons besoin de plus d'investissements dans le pétrole et le gaz", a-t-il déclaré.
Le vice-premier ministre russe, Alexander Novak, a déclaré que l'économie et le secteur énergétique russes "surmontent avec succès tous les changements mondiaux et s'y adaptent".
S'exprimant lors de la session sur l'énergie en Afrique, le ministre soudanais des finances Gibril Ibrahim a déclaré que la production pétrolière de son pays avait chuté de 500 000 barils par jour à moins de 30 000 après que le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan en 2011 à l'issue d'un long conflit.
Gibril Ibrahim a déclaré que la production pourrait atteindre 180 000 barils par jour si son pays travaillait avec des "partenaires qui disposent de la technologie".
Alors que le reste de l'Europe abandonne l'énergie russe, la Hongrie a maintenu, voire augmenté, ses importations russes, insistant sur le fait qu'il n'existe pas d'alternative viable.
S'exprimant lors du forum, le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré qu'il était dans l'intérêt national de son pays "d'assurer un approvisionnement sûr et de maintenir les prix du gaz les plus bas de l'Union européenne pour les familles hongroises".
La Hongrie et son dirigeant, le Premier ministre Viktor Orbán, affirment depuis longtemps que les importations d'énergie russe sont indispensables à l'économie du pays et que le passage à des combustibles fossiles provenant d'ailleurs provoquerait un effondrement économique immédiat.