La police kenyane a obtenu un délai de 14 jours pour détenir un homme accusé d'avoir poignardé à mort un garde lundi devant le bureau présidentiel du pays, une attaque largement considérée comme une faille majeure dans la sécurité.
Kenya : un garde tué d'une flèche devant le bureau présidentiel
Mardi, l'officier chargé de l'enquête a demandé au tribunal un délai supplémentaire, car le suspect, qui affirme avoir été envoyé par le diable, doit subir une évaluation psychiatrique.
Selon la police, l'homme s'est rendu à l'entrée principale du palais présidentiel déguisé en sans-abri et a poignardé un agent de sécurité à la poitrine à l'aide d'un arc et d'une flèche. L'agent a été déclaré mort à l'hôpital. L'homme a été arrêté sur les lieux.
On ignore si le suspect, Kithuka Kimunyi, connaissait l'agent, identifié comme étant Ramadhan Hamisi Matanka.
La juge Christine Njagi a déclaré que Kimunyi devait d'abord être transporté à l'hôpital pour y être soigné, car il affirmait s'être fracturé la jambe lors de l'attaque. L'homme a comparu devant le tribunal mardi en boitant.
Le président William Ruto se trouvait dans son bureau au moment de l'attaque. Le bureau et les résidences du président sont gardés par une brigade de police d'élite.