Après dix ans d’interruption, les sanctions des Nations Unies contre l’Iran ont été officiellement rétablies samedi soir, plongeant une grande partie de la population dans l’inquiétude.
Retour des sanctions de l’ONU : inquiétude et colère à Téhéran
Cette décision, motivée par l’échec des négociations sur le programme nucléaire iranien, fait craindre des conséquences dramatiques sur la vie quotidienne de millions de citoyens, déjà confrontés à une crise économique aiguë.
Les mesures, qui vont des embargos sur les armes aux restrictions économiques et financières, risquent de frapper durement un pays dépendant des importations pour de nombreux produits essentiels notamment les médicaments.
De dimanche, la diplomatie iranienne a qualifié d'infondée et d'injustifiable la réactivation des résolutions abrogées tout en appelant les pays à s'abstenir de reconnaître une situation illégale.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son feu vert au retour des sanctions après avoir constaté l’impasse des pourparlers entre Téhéran et les occidentaux. Les inspecteurs internationaux n’ont pas pu accéder aux sites nucléaires sensibles, alimentant les tensions.
Effondrement du rial
Conséquence directe de l’annonce : la monnaie nationale, le rial, a chuté à son plus bas niveau historique face au dollar. Si l’ensemble des sanctions prévues est appliqué, l’Iran pourrait être coupé du système bancaire international, aggravant encore davantage l’isolement économique du pays.
Dans un contexte de précarité déjà prononcée, le rétablissement des sanctions risque de plonger des millions d’Iraniens dans une situation de survie quotidienne.