Positionner l’Afrique comme une puissance industrielle verte, voici l’ambition du sommet africain sur le climat qui s’est clôturé le mercredi 10 septembre à Addis-Abeba en Éthiopie.
Éthiopie : clap de fin pour le Sommet africain sur le climat
Durant deux jours, plus de 40 chefs d'États et de gouvernements étaient réunis pour clarifier les priorités du continent en termes de préservation de l’environnement, avant les grands rendez-vous internationaux à venir.
Ils espèrent ainsi pouvoir peser davantage dans les négociations lors de la Cop30 prévue en novembre à Belém, dans le nord du Brésil.
A l’issue des échanges, la Déclaration d'Addis-Abeba a été officiellement adoptée.
Le texte indique que les dirigeants appellent à « un soutien renforcé et durable pour intensifier les initiatives climatiques menées par l'Afrique, telles que l'initiative de la Grande Muraille verte de l'Union africaine, celle pour la restauration des paysages forestiers du continent ou encore l'initiative éthiopienne Green Legacy ».
Les dirigeants africains et leurs partenaires se sont engagés à fournir un soutien financier et innovant au continent pour la mise en œuvre de ces projets.
Cette déclaration commune fait suite à celle de la première édition du sommet africain sur le climat qui a eu lieu en 2023 au Kenya. La déclaration alors signée demandait plus d'efforts financiers des pays riches.