Cinq cardinaux africains voteront pour élire le nouveau pape

La Congrégation générale des cardinaux s'est déroulée dans la nouvelle salle du Synode pour préparer le prochain conclave qui débutera le 7 mai et qui élira le 267e pontife.   -  
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133 cardinaux éliront le nouveau pendant le conclave qui aura lieu dès mercredi 7 mai. Parmi eux, cinq sont issus du continent africain et représentent différents courants de l'Église, des conservateurs convaincus aux réformateurs.

Certains sont même cités comme successeurs potentiels du pape François.

Le ghanéen Peter Turkson est un défenseur des droits de l’homme et de la non-violence. À 76 ans, il a été pendant près de dix ans à a tête du conseil pontifical « Justice et paix ». Proche du pape François, qui l’avait envoyé au Soudan du Sud pour assurer une médiation, Peter Turkson adopte toutefois des positions plus conservatrices que lui, notamment sur le sujet de l’homosexualité.

L’archevêque congolais Fridolin Ambongo a 65 ans, fait également partie du conclave. Connu pour son franc-parler et ses prises de positions sur la politique de son pays, il défend, la justice sociale, la lutte contre la pauvreté et la démocratie. Il dirige l’organe qui fédère les évêques africains et faisait partie des cardinaux qui entourait le pape François.

Le Sud-Africain Stephen Brislin, est plutôt libéral.  À 68 ans, il est le seul des deux cardinaux sud-africains à pouvoir voter au sein du conclave car il n’a pas encore atteint la limite d’âge de 80 ans ce qui est le cas de Wilfrid Fow Napier. Il a été élevé au rang de cardinal en 2023 après avoir été archevêque du Cap puis de Johannesburg. Il est engagé et défend e sort des anciens travailleurs des mines atteints de maladies pulmonaires, et dénonce la ce système de corruption en 2017.

Dieudonné Nzapalainga a 57 ans, il est une figure de la réconciliation dans son pays d’origine, la République centrafricaine. Ce promoteur de la paix, a été ordonné prêtre en 1998 et nommé évêque par le pape benoit XVI en 2012. Il a bâti son ministère sur a défense des pauvres et la recherche de dignité humaine. Beaucoup pensent qu’il peut succéder au pape François avec qui il partageait la même vision.

Le guinéen Robert Sarah incarne la branche conservatrice de l’Eglise. Il est un membre clé du conclave et s’est rendu célèbre un y a dix ans par son ouvrage « Dieu o rien » dans lequel il promet les messes traditionnelles en latin, rejette ‘évolution de la liturgie sur le continent africain et qualifie la bénédiction des couples homosexuels d’hérésie.

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